Grâce à la location saisonnière, il est possible de profiter de votre résidence secondaire une partie de l’année et de la louer le reste du temps pour profiter de revenus complémentaires.
En effet, le rendement locatif de la location saisonnière peut être intéressant, car il est en général plus élevé qu’une location à l’année.
Définition, fiscalité, rentabilité : voici tout ce que vous devez savoir sur l’investissement locatif saisonnier.
Qu’est-ce qu’un investissement locatif saisonnier ?
Pour donner une brève définition de l’investissement locatif saisonnier, il s’agit tout simplement d’une location de courte durée dans une résidence secondaire.
Le logement saisonnier peut être meublé et habité une partie de l’année par le propriétaire et loué le reste du temps pour quelques jours à quelques mois.
En général, la location saisonnière est située dans une zone touristique, en montagne ou proche des stations balnéaires.
Pour pouvoir louer ce logement saisonnier, vous pouvez obtenir le statut de “meublé de tourisme” qui correspond au régime LMNP.
Bien évidemment, votre bien doit être correctement meublé et équipé (lit, réfrigérateur, ustensiles de cuisine, linge) pour pouvoir être proposé à la location temporaire.
Investissement locatif saisonnier : est-ce vraiment rentable ?
Un logement saisonnier est en général rentable à condition d’être situé dans une zone géographique populaire et facilement accessible.
Bien entendu, la rentabilité d’une location saisonnière dépend aussi de votre investissement et de la gestion de votre bien.
Pour ce faire, il s’agit de varier vos sources de visibilité (agences, sites web, réseaux de propriétaire) et éventuellement de faire de la publicité en ligne.
Si le taux d’occupation du logement peut être réduit à certaines périodes de l’année (en été, les logements de montagne et en hiver, les logements proches de la mer) les loyers perçus en haute-saison suffisent à rendre votre logement rentable.
Mettons par exemple que vous soyez propriétaire d’un logement saisonnier de 35m2 dans une station balnéaire réputée. Vous pourrez louer votre bien jusqu’à 900€ la semaine, soit bien plus que pour une location traditionnelle, et ce, sur une plus longue période.
Bien entendu, il s’agit de prendre en considération les coûts de gestion de votre bien saisonnier qui peut représenter jusqu’à 20% du montant perçu.
Aussi, veillez à ne pas sous-évaluer la valeur de votre bien avant sa mise en location. Rappelez-vous que vous visez la rentabilité !
Quelle est la fiscalité de l’immobilier saisonnier ?
Même lorsqu’elle n’est pas considérée comme professionnelle, la location saisonnière demeure une activité commerciale au titre des bénéfices industriels et commerciaux (régime BIC).
Aussi, vous avez le choix entre deux régimes déclaratifs pour l’imposition de votre logement saisonnier :
- Le régime micro-BIC (forfaitaire) : avec ce mode de déclaration, il convient de ne pas dépasser les 76 600 € annuels de revenus locatifs. Dans ce cas, vous bénéficiez d’un abattement de 50% sur les recettes.
- Le régime réel : celui-ci s’applique automatiquement si la somme annuelle des loyers perçus excède 76 600 €. Vous pouvez alors déduire toutes les charges pour leur montant réel (intérêt d’emprunt, charges de copropriété, travaux, frais de gestion…)
Par ailleurs, vous avez la possibilité d’amortir le coût du bien (hors achat du terrain) ainsi que les frais de notaire.
Vous pouvez également choisir de louer votre bien avec le statut de loueur en meublé professionnel (LMP) ou non professionnel (LMNP) :
- LMP : pour pouvoir prétendre à ce statut, il s’agit de vous inscrire au registre du commerce et présenter un revenu locatif supérieur à vos autres revenus d’activité, supérieur à 23 000 € brut annuels.
- LMNP : ce statut vous échoit s’il vous manque une des conditions susmentionnées. Avec le statut LMNP, vous pouvez reporter votre déficit foncier sur les 10 années suivantes. Cela vous permet d’éviter l’imposition sur le revenu pendant une longue période.
Enfin, si vous désirez louer de manière professionnelle, vous bénéficiez d’un abattement de 71% sur l’ensemble des recettes. Pour cela les revenus générés ne doivent pas dépasser 176 200 €.
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